Date : du mercredi 15 au jeudi 16 octobre 2014
Lieu : Orléans – Hotel Mercure

Une transformation du monde

Le numérique a entamé, il y a plus de soixante ans la transformation du monde. Le surgissement d’un nouveau mode de communication a induit un autre rapport au savoir et des formes différentes d’interaction entre les individus. Pour l’entreprise, la transformation numérique est un levier générateur d’efficacité et d’un nouveau type de relations. Cette transformation provoque de nouveaux modes de management et de nouvelles organisations du travail.

L’émergence progressive d’une forme de démocratie collaborative

Le mode collaboratif, sortant du strict contexte hiérarchique, se développe sur la capacité de fédérer des équipes face à un enjeu donné et les structures d’organisation tendent à s’aplatir de plus en plus et même à se dissoudre.
Manager n’est plus synonyme d’un nombre de personnes « sous ses ordres ». Manager devient l’art d’impulser, de faciliter, d’orienter et, en dernier ressort, de décider vis-à-vis de collaborateurs, qui tendent à percevoir l’entreprise comme un hébergeur. Ces derniers développent leurs initiatives dans des réseaux débordant des frontières de l’entreprise.
Tandis que le travail s’individualise toujours plus et que la mobilité croît, la combinaison des individualités en un collectif travaillant de concert reste le seul moyen pour l’entreprise de produire sa valeur ajoutée : l’entreprise numérique appelle une autre forme de relation à la confiance, entre collègues à tous les niveaux. Cependant, si la logique de l’immédiateté et de la connexion permanente d’aujourd’hui fluidifie les rapports aux autres, la communication reste intrinsèquement liée à la capacité des interlocuteurs à s’approprier une information.

La complexité de la sécurisation du système d’informations

Par ailleurs, malgré les dispositifs de sécurité informatique mis en place, le risque lié à la conservation d’informations digitales est bien plus complexe à gérer que celui lié à la conservation de dossiers « papier », a fortiori lorsque ces données sont hébergées sur des serveurs dispersés dans le monde entier.
La cartographie des risques de l’entreprise doit donc s’adapter aux évolutions des technologies et des comportements humains.

Pour revoir la convention en videos